Règle de sécurité


1

Le cycliste de tête doit observer la route loin devant afin de décider à l’avance du meilleur trajet à suivre. Lorsqu’il faut éviter un trou, du sable, ou un obstacle, il s’éloigne progressivement de la bordure de la route en pointant visiblement le DANGER à éviter.


2

Le cycliste de tête indique à l’avance les feux de signalisation, les arrêts obligatoires ou les changements de route. S’il faut exécuter un virage à gauche non protégé, il s’assure que tout le peloton a suffisamment de temps pour traverser la voie opposée de la route qu’il quitte; sinon, il commande l’arrêt du peloton.


3

Le cycliste de tête garde la vitesse ou l’effort constants et mouline continuellement. Il s’abstient de boire ou de manger.


4

Le cycliste de tête ralentit avant de traverser un pont avec un tablier de bois et les membres du peloton se distancient. Autant que possible, les cyclistes doivent traverser le pont en diagonale pour éviter que leurs roues n’entrent inopinément dans une fente entre deux madriers.


5

Le cycliste de tête ralenti avant de traverser une voie ferrée; les cyclistes traversent les rails perpendiculairement à ceux-ci. Le peloton se regroupe avant de reprendre sa vitesse de croisière.


6

Le cycliste de tête s’assure qu’aucune voiture ne croise le peloton en sens inverse ou s’apprête à le dépasser avant de passer le relais. Le cycliste de tête ne passe pas le relais lorsque la sécurité peut être mise en cause, par exemple dans des courbes, sur un pont, etc.


7

Lors du relais, le cycliste de tête indique son intention par un geste de la main, accélère légèrement pour se dégager vers l’avant, se tasse à gauche, et descend rapidement à la queue du peloton.


8

Dans le peloton, les cyclistes s’assurent de rouler le plus près possible de l’accotement, pour que le cycliste de tête qui vient de passer le relais puisse descendre à la queue en empiétant au minimum sur le centre de la route.


9

Dans le peloton, les cyclistes indiquent les trous ou obstacles qu’ils jugent dangereux ou susceptibles de provoquer une crevaison. Un cycliste qui n’a plus l’énergie pour indiquer les obstacles en cours de route devient un danger pour ses compagnons. Il doit faire ralentir le peloton et s’interroger sur la raison de sa fatigue (mauvais choix de peloton, déshydratation, mauvaise alimentation, etc.).


10

Dans le peloton, le cycliste qui désire boire ou manger initie cette activité en autant que celui qu’il suit ne le fait pas. Il augmente quelque peu la distance qui le sépare du cycliste qu’il suit, mange ou boit rapidement et réintègre sa position en douceur.


11

Dans le peloton, les cyclistes ne croisent pas leur roue avant avec la roue arrière du cycliste précédent.


12

Dans les descentes, le cycliste de tête pédale tant qu’il le peut; les autres cyclistes gardent leur position, en se distanciant du cycliste précédent d’autant plus que la vitesse est grande.


13

Dans les montées courtes, les cyclistes gardent leur position. Dans les longues montées, chaque cycliste monte à son rythme, en prenant soin de doubler prudemment par la gauche un cycliste plus lent.


14

Le cycliste qui se lève debout, s’assure de garder sa vitesse constante en pédalant sans temps mort et en grossissant d’un braquet.


15

Lorsque la chaussée devient crevassée ou brisée, le cycliste de tête ralentit progessivement la vitesse d’au moins 5 km/h et les cyclistes se distancient afin d’éviter les trous et les fissures.


16

Dans les villes et les villages, le cycliste de tête ralentit la vitesse d’au moins 5 km/h et les cyclistes se distancient afin de pouvoir éviter tout obstacle surgissant à l’improviste.


17

Dès que le cycliste de tête observe à l’avant une chaussée en réparation, il crie «Gravier» et ralentit progressivement la vitesse en deçà de 20 km/h; les cyclistes se distancient pour franchir la section de route gravelée et le peloton se regroupe ensuite.

Signalisation dans un peloton

Signalisation routière
Arrêt ou ralentissement: Bras gauche avec le coude plié et la main vers le bas
Virage à gauche: Bras gauche tendu
Virage à droite: Bras droit tendu
Indication du trajet à suivre à une intersection
Virer à droite: Verbale « à droite »
Virer à gauche: Verbale « à gauche »
Continuer tout droit: Verbale « En avant »

Signalisation d’un danger

Un trou: Pointer le trou avec la main
Plusieurs trous: Pointer les trous avec la main avec un mouvement de gauche à droite
Fissures: Pointer la (les) fissures avec la main avec un mouvement longitudinal
Gravier: Verbale « gravier »
Débris: Verbale « débris »
Pont de bois: Verbale « pont de bois »
Voie ferrée: Verbale « voie ferrée »
Obstacle à droite: Le bras droit derrière le dos avec un mouvement vers la gauche
Auto derrière le peloton: Verbale « AUTO DERRIÈRE »

Signalisation des intentions d’un cycliste

Donner le relais: Bras droit élevé avec rotation de la main
Sortir du peloton: Verbale « je sors » et bras gauche ou bras droit tendu
Reculer dans le peloton: Verbale « je descends »
Rentrer dans le peloton: Verbale « je rentre » et pointer avec la main
Dépasser un cycliste: Verbale « je passe à gauche »

Règle de fonctionnement d’un peloton


1

Les membre d’un peloton font équipe. L’esprit qui anime le peloton en est un d’entraide. L’objectif qu’il poursuit est de parcourir le trajet prévu dans le meilleur temps possible, compte tenu des personnes qui le composent. On ajuste la cadence pour maintenir la cohésion et la régularité du peloton.


2

On donne priorité à la sécurité en tout temps. Le respect du Code de la sécurité routière incombe à chaque membre du Club.


3

Le peloton ne compte jamais plus de 15 cyclistes.


4

On respecte la vitesse moyenne prévue. Dans des conditions climatiques normales et sur un parcours plat, le responsable du peloton tente de terminer la sortie avec une vitesse moyenne voisine de celle prévue (24,26,28, 30, 32, 35 km/h ou express). La période d’échauffement (environ 15 min.) se fait à une vitesse légèrement réduite, il va sans dire que, durant le trajet, cette moyenne sera dépassée lors de conditions favorables, alors que le peloton roulera plus lentement quand la pente ou le vent imposera une difficulté supplémentaire. Le peloton se regroupe au sommet d’une côte. Au besoin, les responsables de peloton pourront suggérer à une personne le groupe qui lui conviendrait le mieux.


5

Les relais ne dépassent pas 1 km. Le cycliste de tête passe le relais après un kilomètre en autant que l’endroit soit sûr; une personne qui ressent de la fatigue peut écourter le temps passé comme tireur, en prenant soin d’avertir ses voisins.


6

On ne laisse jamais seul un cycliste qui éprouve de la fatigue au cours d’une sortie et qui ne peut plus suivre son peloton. Le cycliste de queue s’assure que personne n’est largué lors d’un relais.


7

On respecte le trajet prévu. Ainsi, un cycliste qui désire ralentir ou accélérer sa cadence pourra plus facilement changer de peloton, notamment lors de la pause.


8

Les membres du peloton indiquent les obstacles à ceux qui suivent.


9

Le peloton s’immobilise immédiatement en cas de crevaison ou de bris mécanique.


10

Le responsable du peloton accueille les nouveaux et leur désigne un parrain pour les initier aux règles de fonctionnement du groupe. Un cycliste expérimenté accompagne toujours un nouveau venu qui éprouve de la difficulté et qui doit changer de peloton.